Les Flibustiers, Boucaniers, Pirates et Corsaires

Flibustiers
Les flibustiers étaient des aventuriers qui, aux XVIe et XVIIe siècles, écumaient les côtes et dévastaient les possessions espagnoles en Amérique. L’âge d’or de la flibuste se situe avant les années 1680. Le mot apparaît à la fin du XVIIè siècle (Furetière, 1690), mais il est usité depuis Dutertre en 1667. Il était interdit de se battre à bord entre flibustiers. Si une querelle éclatait, au premier débarquement un combat singulier avait lieu devant les autres, les adversaires tiraient d'abord l'un sur l'autre et s'ils se manquaient s'attaquaient à l'épée. La première blessure terminait le duel.

Boucaniers
Il s'agit d'aventuriers français, normands, qui vers la fin du XVIe siècle, allèrent s'établir dans l'île de Saint-Domingue (Espagnol) et y vécurent longtemps en chassant des bœufs sauvages dont ils préparaient la peau pour la vendre en Europe. Suite à la raréfaction du gibier dans les îles, ils formèrent des établissements et se livrèrent à la piraterie. La France les reconnut et leur envoya un gouverneur en 1665.

Pirates
Un pirate est une personne qui pratique la piraterie, pratique qui a pour objet l'attaque d'une embarcation dans le but de voler son chargement et parfois le bateau tout entier. Mais, les pirates ne se limitaient pas seulement aux autres bateaux et attaquaient les petites villes côtières. La piraterie maritime connut son apogée durant le XVIIIe siècle. Il y a eut environ 5000 pirates aux Caraïbes entre 1716 et 1726
S'il est pris, on le pend haut et court : Haut pour que tout le monde le voit, et court pour économiser de la corde !

Corsaires
Un corsaire attaque tout navire battant pavillon d'États ennemis et particulièrement son trafic marchand. 
Autorisé par une lettre de marque (ou lettre de course) : reconnue par convention et évitait au corsaire d'être accusé de piraterie passible de la peine de mort, capturés, ils ont droit au statut de prisonniers de guerre. Ils exercent leur activité uniquement en temps de guerre. Ils utilisaient souvent des navires de petite taille, rapides et discrets pour exécuter des abordages en mer par surprise, rarement par force. Sept nations se sont entendues dans la déclaration de Paris de 1856 pour abandonner l'usage des lettres de marque, mais les États-Unis et l'Espagne se réservent explicitement le droit, par leur constitution, d'y avoir encore recours.

 Liste de Flibustiers, Boucaniers, Pirates et Corsaires

 

Albarade, Jean d’ (1743 - 1819)

Corsaire Basque. Il devint ministre de la Marine en 1794. Condamné par la cour martiale de Lorient, le 12 septembre 1798 (26 fructidor an VI), en raison de l’incendie de son bateau le 14 juillet de la même année.

Alexandre dit Bras-de-fer (16? - 16?)

Catalan. La Terreur des Espagnols. Dépeint comme beau de visage et vigoureux de corps. Son bateau était Le Phoenix. Vers 1667, en partance de l'Île de la Tortue il arraisonna un galion espagnol en le prenant en chasse avec une grande chaloupe et l'aborda avec ses 28 hommes. Les espagnols furent surpris et désemparés, les flibustiers se battirent tels des démons étant sur-armés et déterminés. Il demanda au chirurgien de crever le fond de l'embarcation, ce qui obligea les flibustiers à vaincre ou mourir.
Il doit son surnom à la force de son poignet.
Certains historiens pensent que ce personnage est une pure fiction.

Alvida dit La Terrible (vers 1000) :

Elle sévit durant des années dans les mers du nord. Alvida était la fille de Synardus, roi de Gotland. Ses parents l'a gardait enfermé dans sa chambre et avait mis 2 serpents venimeux dans sa chambre pour éloigner les plus ardents prétendants. Alf Prince du Danemark insista tout de même mais refusant ce mariage, elle prit la mer à la tête d'un équipage composé uniquement de femmes.
Commençant à terroriser la côte Baltique, elle rencontra un équipage de pirates qui avaient perdu leur Capitaine. Impressionnés par ses compétences ils l'élirent à l'unanimité comme leur chef. Son nouvel équipage étant impitoyable, elle devint une nuisance pour les commerçants et son ancien prétendant porta la problématique des pirates à la justice.
Dans le golfe de Finlande elle fut rattrapée et battue par Alf. L'équipage succomba et Avilda fut emprisonnée. Elle portait un casque couvrant et ce n'est que lorsqu'il fut enlevé que le Prince réalisa qui était le fléau de la mer qu'il avait combattu.
Elle fut tellement impressionnée par la façon dont il avait mené la bataille qu'ils furent mariés sur place. Ils partagèrent son butin et elle devint Reine du Danemark. Ils eurent une fille qui fut nommé Gurith.

Angenard, Guillaume-Marie (22 déc 1776 - 1833) :

Capitaine corsaire né à Saint Malo.

Ango, Jean  (1480 - 1551) :

Pirate français du 16ème siècle, né à Dieppe. Armateur, mécène et explorateur. Associé aux marchands de Crieux, il se lance dans le commerce des épices au Nyambe-Tanda et dans l'Empire du Croissant. Cette entreprise lui permet de s'enrichir énormément.
Tenant cour princière en son manoir, finançant des voyages d'exploration en Amérique, à Sumatra (Brésil), déclarant la guerre, à titre privé, au royaume du Portugal, bloquant le port de Lisbonne avec sa flotte, jusqu'à faire céder le monarque.
Nommé vicomte de Crieux en 1521. En 1537, il intercepte l'amiral Nùñez au large des Canaries, capture neuf navires chargés d'argent, tandis que ses équipages pillent La Yaguana, Puerto Hermoso, Ocoa, La Havane, et que trois de ses unités enlèvent deux galions chargés de l'or du Pérou. se ruinera par la suite en aidant le roi de Montaigne à armer une flotte pour envahir l'Avalon (le projet n'aboutira jamais).
Il meurt presque ruiné.

Angria Kanhoji ( - 1729) :

Membre d'une famille enrichie par la piraterie. Pirate indien du 18ème siècle qui, sur la côte ouest de l'Inde, s´attaquait et extorquait des rançons aux navires de la Compagnie anglaise des Indes orientales.

Anstis, Thomas (1691 – 1723) :

Il est d'abord membre de la chaloupe Buck qui a appareillé de Providence (Rhode Island) en 1718. Il conspire et tente avec 6 autres membres de l'équipage une mutinerie. Howell Davis est alors élu Capitaine.
Puis il sert sous le commandement de Bartholomew Roberts, mais en mai 1721, il le quitte en lui volant, de nuit, le Good Fortune dont il devient le Capitaine. Il pillera et avec son équipage commettrons un viol collectif d'une femme sur le Irwin, ils la tueront.
Poursuivant son expédition vers les Bermudes, il capture le Morning Star, navire équipé de 32 canons. Il en confie le commandement au canonnier John Fenn, préférant conserver le commandement de la Good Fortune en raison de sa meilleure maniabilité. Les 2 navires naviguèrent le long de la côte sud-est de la colonie.
Finalement en novembre 1721, l'équipage adresse une requête au roi George 1er d'Angleterre afin d'obtenir son pardon. Expliquant qu'ils ont été forcés par les pirates Anstis et Roberts à commettre ces actes de piraterie. L'équipage attendit la réponse jusqu'au mois d'août 1722 sur une île près de Cuba.
Apprenant que leur requête avait été ignorée, ils reprirent la mer et se dirigèrent vers le sud, ils y rencontrèrent le Grand Caïman qui coula le Morning Star. Les survivants furent secourus par le Good Fortune, une quarantaine de personnes de l'équipage du Morning Star ayant péri. L'Hector et l'Adventure poursuivirent les pirates. Anstis se dirigea vers la baie du Honduras.
Courant décembre 1722 il se trouve dans les îles du Bahamas. En route, il capture l'Antilope qu'il confie à Fenn.
A Tobago, en avril 1723, ils furent rattrapés par les Britanniques. Fenn et ses hommes durent brûler le navire pour fuir vers l'intérieur de l'île, mais ils furent capturés. Anstis avait réussi à s'échapper à bord du Good Fortune, mais son équipage décourages par les pertes, l'assassinèrent alors qu'il dormait dans son hamac. Ils mirent au fer ceux qui lui restait fidèles et les remirent aux autorités néerlandaises à Curaçao. Ils y reçurent l'amnistie et leurs prisonniers furent pendus.

Avery, John Henry ou Bridgeman Benjamin dit Long Ben (1653 - 17?) :

Pirate de l'océan indien. Il devint pirate vers ses 40 ans.
Né près de Plymouth (Angleterre) dans une famille de marin. Décrit comme un homme de taille moyenne, avec une tendance à l'embonpoint et un teint haut en couleur. 
Alors qu'il est second à bord du Duke, il rentre dans les bonnes grâces de l'équipage et prépare une mutinerie afin de s'emparer du navire et aller chercher fortune dans l'Océan Indien. Alors que le Duke était à l'ancre à La Corogne et le capitaine ivre dans sa cabine, ils se rendirent maître du navire. Ils quittèrent le port sans que personne ne le remarque et débarquèrent le capitaine et quelques hommes lui  étant resté fidèle à bord d'une chaloupe. 
En 1694, il s'empara du Charles II et le rebaptisa le Fancy.
En 1695, sur la mer Rouge, il s'empara d'un trésor si extraordinaire qu'il apparaît comme un véritable héros aux marins sans emploi et aux pauvres hères d'Angleterre et des colonies.
Sa fortune aurait été évaluée à 325 000 livres de l'époque (environ 45 millions d'euros). Avery fit ensuite route vers les Amériques et accosta aux Bahamas. Après avoir tenté sans succès de s'installer en Nouvelle Angleterre il résolut avec quelques hommes de retourner en Irlande.
A Bristol il contacta des marchands qui devaient se charger d'écouler les pierres précieuses. Il leur confia sa fortune et reçu une petite somme d'argent. Il ne put jamais obtenir autre chose. Les marchands le menacèrent de le dénoncer s'il insistait pour avoir plus.
Il retourna en Irlande où il mourut de faim et de misère dans la rue, alors que tout le monde le croyait à la tête de fabuleuses richesses dans son royaume de Madagascar.
La légende le fait épouser la fille du Grand Moghol et devenir roi de Marak'Pinga.

Khizir Khaïr Eddin Pacha dit Barberousse, (1467- 4 juil 1546) :

Pirates Turcs, ils sont 4 frères nés dans l'île de Lesbos à Mytilène, d'un Albanais (Yacoub Reïs, potier à Mytilène) converti à l'islam : Aroudj, Elias, Ishac et Khizir. Les 2 derniers sont potiers comme leur père.
Ils aidèrent à l'incontestable domination turque en Méditerranée qui subsista jusqu'à la bataille de Lépante (1571) où la flotte ottomane fut anéantie par celle de Venise et de l'Espagne.
Leur nom vient de la barbe rousse que porte Aroudj.  Personne, de peur d'avoir la gorge tranchée, n'ose évoquer la couleur de sa barbe ou de ses cheveux.
Aroudj est marin et est capturé puis esclave à Rhodes. Khizir rassemble une grosse somme d'argent pour racheter son frère, mais ce dernier parvient à s'évader et Khizir revient à son métier de potier
En 1512, le roi berbère de Bougie appelle à l'aide les frères Barberousse. Il veut récupérer la ville dont l'ont chassé les Espagnols.
En 1516, c'est au tour du roi d'Alger d'appeler à l'aide les frères Barberousse. Il s'inquiète de la menace que représente la forteresse espagnole du Peñon. Aroudj exécute le roi d'Alger dans son bain et pourchasse ses fidèles.
Le 21 mai 1529, les janissaires turcs de Barberousse s'emparent de la puissante forteresse espagnole et le pirate fait exécuter le gouverneur de la forteresse. Il devient le maître tout-puissant de la ville d'Alger et de ses environs immédiats.
Khizir devient le régent d’Alger, pendant que son frère conquiert l’Ouest de l’Algérie. Après la défaite de son frère, en 1533, il s’allie à l'Empire ottoman et fait allégeance au sultan Sélim Ier qui lui donne la titre de pacha et le nomme grand amiral de la flotte ottomane, avec une troupe de 2 000 hommes munis d'artillerie et 4 000 volontaires ayant le statut de janissaires.
En 1537, une de ses expéditions victorieuse enleva les Cyclades aux Vénitiens et les donna à l'Empire Ottoman.
Le sultan l'appelle à Istanbul pour diriger les opérations contre Charles Quint.
En 1543, il participe à la prise de Nice. De retour à Istanbul, il y reste jusqu'à sa mort en 1546.
Il fut enterré au bord de la mer, dans un mausolée situé au quartier Besiktas, ancien port d'attache de la marine ottomane, sur la rive européenne du Bosphore.

Bart, Jean (21 octobre 1650 – 27 avril 1702)  :

Corsaire Dunkerquois qui travaillait pour le compte de Louis XIV ((né anglais car Dunkerque ne fut racheté par la France que le 2 décembre 1662).
Il embarque à 12 ans et commande Le Roi David, galiote armée de deux canons, à 24 ans.
Le 3 février 1676, il épouse Nicole Goutier agée de 16 ans, ils auront 4 enfants (François-Cornil, Anne-Nicole, Jeanne-Nicole et un enfant mort-né)
Il se fait remarquer du roi et de Colbert et devient, le 8 janvier1679, Lieutenant de vaisseau de la marine royale.
Le 14 août 1686, il est nommé capitaine de frégate de la marine royale, et commande La Serpente, frégate de 24 canons.
Le 13 octobre 1689, il épouse en secondes noces Jacqueline Tugghe, fille d'Ignace Tugghe. Ils auront 10 enfants (Jeanne-Marie, Magdeleine Françoise, Jean-Louis, Paul, Nicaise-Françoise, Magdeleine-Marie, Antoine, Marie-Françoise et Marie). Peu survécurent au delà de quelques jours/mois. Cette même année, capturé par les anglais, il s’échappe alors que la France était prête à payer la rançon demandée.
En 1691 Louis XIV invite Jean Bart à la cour de Versailles afin d'honorer ses victoires maritimes.
En 1694, au large de Texel, il s'empare de plus de cent navires hollandais chargés de blé. La nouvelle de cette capture fait chuter les prix ! Il sauva la France en lui donnant du pain et pour cet exploit, le 19 avril, il reçoit des mains de Louis XIV, la croix de chevalier de l'Ordre de Saint-Louis.
Le 1er avril 1697, il est nommé chef d'escadre de la province de Flandre.
Il meurt à cinquante-deux ans, d'une maladie contractée sur terre : une Pleurésie.
Son tombeau se trouve en l'Eglise Saint Eloi à Dunkerque. Il laisse le souvenir d'un navigateur hors pair et d'un valeureux combattant. En 1845 la ville de Dunkerque lui érige une statue.
En 1945 sa statue trôna seule au milieu d'un champ de ruines ! Il obtint ainsi le statut quasi divin de protecteur de la cité.

Barton,  Andrew (1466 – 2 août 1511)  :

Corsaire ayant servi en tant que Haut amiral de la couronne d’Ecosse. Il a acquit une notoriété en Angleterre et au Portugal. Il fut capturé en 1511 par Sir Edward Howard.

Bellamy Samuel
dit Black Sam, Black Bellamy ou le Prince de Pirates
(1689 – 27 avril 1717)  :

Flibustier anglais ayant sévit dans les Antilles à bord du Whydah Gally vers 1715.
Sa mère meurt peu de temps après sa naissance.
En 1717, peu de temps avant sa mort, il se vanta de son indépendance auprès du capitaine d'un navire marchand qu'il avait capturé : "Je suis un prince libre, je peux faire la guerre au monde entier, je suis aussi puissant que celui qui commande une flotte de 100 navires sur mer ou une armée de 100.000 hommes sur terre".
Il était pourvu d'un grand charisme et d'une grande éloquence et avait pour habitude de motiver ses troupes par des discours.
Au Nouveau Monde, il trouve quelqu’un pour financer une expédition à la recherche de trésors espagnols coulés près des côtes de l’Amérique du Sud. Cette expédition est un échec. Il se marie et fonde une famille près de Canterbury.
Il s’associe à Paul Williams et ensemble ils montent leur propre compagnie. Leur 1ère prise, le Whydah Gally, est un navire richement chargé qui devient le navire amiral de la flotte pirate avec pour capitaine Bellamy. La flotte est constituée de 3 navires, dont celui de la Buse.
Il meut le 27 avril 1717, jour où son navire coule au large de Cape Cod (Massachusetts).
Barry Clifford et une équipe de plongeurs ont retrouvé son navire en 1984 : c'est le seul navire pirate connu jamais retrouvé. Ils en ont ramené des armes, des pièces de monnaie, des bijoux et différents autres objets.

Belleville, Jeanne de dite la Lionne sanglante (vers 1300 – 1359)  :

Devenue corsaire par vengeance, elle laisse le souvenir d’une extrême cruauté. Définie comme une fille fière et farouche des landes celtiques.
Elle était si belle que sa réputation s'étendait à tout le royaume de France.
Elle épouse le seigneur de Châteaubriant qui en fait une jeune veuve. En seconde noce elle s’unit à Olivier IV de Clisson, chevalier de Nantes, condamné le 2 août 1343 à la décapitation pour félonie (accusé d'intelligence avec Jean de Montfort partisan de la succession d’Angleterre) par le roi de France, Philippe VI.
Ne pardonnant pas au roi sa cruauté envers son époux (La tête d'Olivier avait été envoyée à Nantes et plantée sur une pique aux créneaux du château du Bouffay), elle jura de se venger.
Un grand nombre de seigneurs de Bretagne la suivirent et firent une guerre au roi et à Charles de Blois. Elle vend une partie de ces biens (le reste lui sera enlevé par le roi et redistribué) et achète un bateau pour faire la guerre aux navires de commerce français. Mais elle perd son navire dans un naufrage. Recueillie par les partisans de Jean de Montfort, elle se réfugie en Angleterre avec ses 2 enfants et épouse Walter Gauthier de Bentley, lieutenant du roi Édouard III d'Angleterre et capitaine des troupes anglaises qui combattent pour Jean de Montfort contre Charles de Blois. Elle poursuit ainsi sa vengeance par procuration !
Finalement, elle se retire à Hennebont, près du comte de Montfort et sa jeune épouse.
L'un de ses 5 fils, le futur Olivier V de Clisson, bien qu'élevé à la cour d'Angleterre, servira Charles V puis Charles VI et deviendra connétable de France.
Elle meurt en 1359, on suppose en Angleterre.

Berry,  Charlotte de (1636 –?)  :

Née en Angleterre, elle suivit son mari (en tant que son frère) dans la marine de guerre déguisée en homme.
Capturée par un capitaine de bateau en direction de l'Afrique elle fût à la tête d'une mutinerie (une autre version dit qu'en fait le capitaine aurait découvert sa véritable nature), trancha la tête du capitaine avec un couteau, prit le commandement, tourna l'équipage vers la piraterie et captura avec eux des bateaux chargés d'or.
Elle volait l'or initialement volés aux Africains, ainsi que l'or résultant de la vente d'Esclaves.
On ne sait pas trop ni ou, ni quand, ni comment elle est morte.
Elle aurait épousée quelques années plus tard un riche espagnol qui aurait rejoint son équipage. Suite à une tempête le navire fit naufrage et ils survécurent sans nourriture et eau pendant 8 jours. Puis un tirage au sort aurait été mis en place pour sacrifier l’un d’entre eux afin de servir de nourriture aux autres. Son époux aurait perdu ce tirage au sort et fut tuer peu de temps avant qu'un navire arrive et les sauve. Les pirates auraient tentés de prendre le bateau, mais elle aurait à son tour aidé ses sauveteurs et sauté par dessus bord pour rejoindre son défunt mari.
La 1ère référence à Charlotte de Berry, vient de 1836 quand elle apparue dans le livre d'Edward Lloyd (Les Pirates de l'Histoire), contenant des histoires sanglantes et choquantes écrites pour divertir le peuple. Ce qui fait que bon nombres d’historiens pense qu’elle ne serait en fait qu’un personnage fictif et inventée cette année là.

Blondela de Taisy, Jacques Yves (9 août 1713 – 17 avril 1788)  :

Corsaire français né à Saint-Malo, décédé à Brest. Fils de Pierre Blondela et Marie Cahour. Il prend la mer dès 1728.
En 1759, il sert avec distinction au Canada lors du siège de Québec.
En 1762, il est embarqué comme pilote avec le Chevalier de Ternay dans son expédition de Terre-Neuve.
Lieutenant de frégate le 9 août 1762, il quitte Saint-Malo mais se fait prendre par les Anglais. Il devient capitaine de brûlot le 16 février 1764 puis est chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis le 28 juin 1775.

Bonnet, Steede dit Capitaine Thomas, le gentleman pirate (16? – 10 décembre 1718)  :

Il se trouvait être un individu de haut rang, fréquentant la meilleure société de Bridgetown sur l’île de Barbade. Homme de lettres respecté, d'excellente éducation et propriétaire d'une plantation.
Il se marie en 1709 avec Mary Allamby.
Mais sa femme le fait fuir le domicile conjugal, ses concitoyens penseront que son départ est dû à un esprit dérangé ou à une aversion envers la respectabilité.
Il achète un bateau qu’il baptise Revenge et devient pirate. Mais un pirate étrange… en effet, il achète son bateau, recrute un équipage (environ 70 marins) à qui il paye un salaire ! Il restera toute sa vie un pirate amateur et plein d’inexpérience.
Il navigue le long des côtes américaines, au large de la Virginie, de New York et de la Caroline du Sud. Il capture/brûle tous les bateaux venant de la Barbade qu’il croise.
Alors qu’il va vers Nassau, combat un navire de guerre espagnol. Son navire est endommagé et lui-même gravement blessé.
Arrivé à Nassau il accepte que Barbe Noire dirige son bateau le temps qu’il se rétablisse. Vers la fin de l’année, ils capturent ensemble un premier bateau le Concorde dont barbe Noire prendra le commandement.
Ils se séparent et Bonnet part dans les Caraïbes.
En mars 1718, ratant la capture du Protestant Caesar, son équipage doute et gronde. Alors que leur route croise à nouveau Barbe Noire, il le dépose et il devient un capitaine prisonnier et sans pouvoir sur le Queen's Anne Revenge.
Quelques temps plus tard, il demande et obtient le pardon royal de la part du gouverneur de Caroline du Nord et devient corsaire anglais contre les espagnols. Alors qu’il va à St Thomas retirer ses lettres de marque, Barbe Noire en profite pour partir avec tous les butins, les vivres, le matériel etc… amassés. Il voudra se venger mais ne recroisera jamais la route de Barbe Noire.
N’ayant pas d’argent pour remplir son navire et se lancer dans le métier de corsaire, il redevient pirate, mais pour préserver sa grâce devient le Capitaine Thomas et son sloop est renommé le Royal James.
Alors qu’il fait escale dans une crique du Cap Fear, le gouverneur de la Caroline du Sud envoie une expédition navale à leur rencontre. Au bout de 5h de résistance, c’est la reddition, Bonnet et ses hommes sont fait prisonnier par le colonel William Rhett et envoyés à Charleston. Il s’évade mais est vite repris. Jugé par Nicholas Trott Esq (le juge de la cour de la Vice-Amirauté) pour piraterie il est pendu avec 29 de ses membres d'équipage le 10 décembre 1718.

Bonny Anne (vers 1687 – 1720)  :

Elle portait les cheveux courts, avait le visage crasseux et les vêtements en bataille et avait la la réputation d'être une jolie fille, intelligente mais soupe-au-lait.
De son vrai nom Anne Cormac. Née vers 1687, en Irlande, elle était la fille illégitime de William Cormac, procureur, et de sa domestique Mary. Vers 1700, William Cormac quitta l'Irlande avec sa fille et s'installa à Charleston, en Caroline du Sud. Il y fit fortune et acheta une immense plantation.
A 16 ans, elle épouse James Bonny un pirate. Son père la déshérite et elle se serait vengé en brûlant la plantation.
Le couple part pour les Bahamas à New Providence. Elle tire sur un marin et lui enlève la seule oreille qui lui restait. Son mari devient informateur auprès du gouverneur de l’île et dénonce les autres contrebandiers et pirates. Anne le quitte et devient la maîtresse de Chidley Bayard, l'homme le plus riche de l'île.
Elle fait ensuite la connaissance de Pierre Delvin pirate et patron d’un restaurant/échoppe de coiffeur/tailleur de velours et de soie. Avec l’aide d’autres pirates, ils volent le Revenge (une épave) le remettent en état pour qu'il puisse à peine naviguer. Ils se couvrent de sang de tortue, ainsi que les voiles et le pont, puis des mannequins habillés en femmes. Ils vont ainsi à la rencontre d’un navire marchand français, chargé de marchandises. Les marins français terrifiés ne combattront pas.
Elle se déguise en homme et se fait d'ailleurs désormais appeler Adam Bonny. Lorsque son véritable sexe est découvert par un pirate, elle le tue froidement.
Elle fait partie intégrante de l’équipage de Jack Rackham. Certains diront qu’ils étaient amants, d’autres qu’il aurait découvert sa véritable nature mais ne s’en serait pas soucié.
Elle rencontre Mary Read, on leur prête une liaison amoureuse, elles sont inséparables et vivent comme un couple, s'habillant indifféremment en homme ou en femme.
Par un décret du 5 septembre 1720, le gouverneur des îles Bahamas déclare que Jack Rackham et son équipage, dont Anne Bonny et Mary Read, doivent être capturés et jugés.
Le 21 octobre 1720, les troupes du Capitaine Charles Barnet capturent Rackham et son équipage, certains récits rapportent que la plupart d'entre eux étaient saouls.
Il faudra plus d'une heure de combat avant que Mary et Anne rendent les armes.
Le procès à lieu le 16 novembre 1720, Anne et Mary évitent la pendaison en prétendant être enceinte (pratique courante à l'époque). On suppose qu’elles ne l’étaient pas en réalité. Leur peine est donc commuée en prison.
Anne aurait rendu visite à Rackham et lui aurait dit : "Je regrette de vous voir dans un tel état, mais si vous vous étiez battu comme un homme, vous n'auriez pas à mourir comme un chien".
Certains pensent qu'en fait son père aurait payé une rançon et lui aurait donné la possibilité de commencer une nouvelle vie avec un nouveau mariage et elle serait morte en 1782. D'autres envisagent que la veille de Noël, le gouverneur l'aurait graciée et qu'une fois sortie de prison elle serait retournée avec son époux, James Bonny ou bien qu’elle serait retournée à la piraterie et aurait pu être Bartholomew Roberts.

Thurot, François (22 juillet 1727 - 28 février 1760) :

Fils d'aubergiste. Chirurgien Corsaire, né à Nuits-Saint-Georges près de Dijon.
En mai 1739, son père décède et sa mère lui fai faire des études de chirurgie en apprentissage auprès de Jean Lardillon, maître de chirurgie à Dijon.

Ses études finies, il rejoint Calais à pied !
Il devient trafiquant et embarque sur un navire corsaire dunkerquois comme chirurgien, le Cerf-Volant.
En août 1744, il est fait prisonnier et conduit à Douvres, mais réussi à s'échapper une nuit d'août 1745 : il s'empare d'une chaloupe, utilise sa chemise pour faire une voile, et s'enfuit vers Calais.

Entre 1745 et 1748, il prend part à de nombreuses expéditions et fait des prises fréquentes qui lui valent la confiance des armateurs.
Ses prises lui rapportent une somme considérable et il décide alors de travailler pour son propre compte, et de 1748 à 1752, il fait la navette entre la France et l'Angleterre à bord de l'Argonaute.
Mars 1753, les officiers de la douane de Baltimore l'arrêtent et le retiennent prisonnier. Au terme d'un procès de plus de 30 mois, il est privé de son navire et totalement ruiné.
En mai 1756, il devient capitaine de flûte et s'empare de 63 bâtiments en quelques mois. Juillet 1756, il enlève pendant la nuit un corsaire anglais de 16 canons dans la rade de Douvres et le ramène à Boulogne.
Son seul nom répand la terreur.
Le 25 décembre 1758, à Versailles, le roi Louis XV le présente à sa favorite, Madame de Pompadour.
Le 15 septembre 1759, son épouse, Henriette, met au monde une petite fille, Cécile-Henriette.
Il prend le commandement de l'escadre armée de Dunkerque le 15 octobre 1759, 6 navires avec à bord : 4 compagnies de grenadiers, 5 piquets des gardes-françaises, 4 piquets des gardes-suisses, 5 piquets du régiment d’Artois, 4 piquets du régiment de Bourgogne, 3 piquets du régiment de Cambis, 4 piquets du régiment des volontaires étrangers. Ils débarquent en Irlande à Carrickfergus sous les ordres du marquis de Bragelongne et prenne la garnison.

Le 28 février 1760, il trouve la mort au large de l'île de Man à bord de la frégate le Maréchal de Belle-Isle en combattant les anglais. Son corps repose au cimetière irlandais de Kirkmaiden, Galloway.

Van Stabel, Pierre Jean (8 novembre 1744 – 1797) :

Corsaire né et mort à Dunkerque.
Il a sa statue sur la façade extérieure du beffroi de l’hôtel de ville de Dunkerque.
Dès 1758, il débute sa carrière comme mousse sur un petit navire corsaire. Puis, très rapidement il gravit tous les échelons de la hiérarchie.
Fils de Pilote, il le devient à sont tour, puis maître et finalement capitaine.
Commandant le Rohan Soubise, il part du coté des Amériques sa principale mission étant d’escorter les convois.
Il s'empare de l'Amiral Rodney, Navire anglais (16 canons). Blessé à la gorge de 2 balles, il reçoit son brevet de lieutenant de frégate auxiliaire et rejoint la marine royale.
Enseigne en 1790, Capitaine en janvier 1793 il commande le Tigre (74 canons) et s'empare en Atlantique de 17 navires d’un convoi escorté par les anglais.
Cet exploit le propulsa contre-amiral.
La France meurt de faim ! Le 13 juin 1794, il assure l’entrée à Brest, de 170 navires chargés de blé en provenance d’Amérique.
En décembre 1794 et janvier 1795, il participe sous Villaret Joyeuse à la désastreuse Croisière du Grand Hiver.
Courant 1795, il escorte un important convoi vers Ostende.
Dès 1796, il commande une escadre à Dunkerque mais meurt soudainement, malade et épuisé des suites de ses anciennes blessures.

Vane, Charles (vers 1680 - 29 mars 1720) :

Pirate anglais né à Plymouth. 
Sa carrière de pirate a duré de 1716 à 1720.
En 1716, il devient un membre de l'équipage d'Henry Jennings.
En 1718, Jennings accepte le pardon du gouverneur de la Jamaïque (Rogers Woodes) en échange de l'arrêt de ses actes de pirateries.
Charles Vane devenu un commandant de bord  continue seul. Il capture des navires, torture et tue de nombreux prisonniers.
Alors qu'il met voile vers la Caroline, il capture un grand navire de guerre. Il y met son timonier Yeates commandant de ce navire.
Leur plus belle prise ensemble, fut un brigantin négrier avec 90 esclaves noirs, venant d'Afrique, à son bord.
Le gouverneur de Caroline du Sud recrute de nombreux chasseurs de Pirates. L'un d'entre eux est le célèbre colonel William Rhett, qui souhaite capturer Vane personnellement.
Au cours de sa chasse, il rencontre de nombreux navires pillés par Vane, et qui lui indique que les pirates se sont enfuis vers le Sud. Mensonges ! en effet, Vane transmettait des informations erronées aux prisonniers. Le Colonel Rhett n'aura pas Vane mais réussira à capturer un autre pirate recherché : Stede Bonnet.
L'un des gros problèmes de Vane, est qu'il traite les autres pirates et notamment son équipage avec un énorme manque de respect. Une nuit Yeates et d'autres pirates s'enfuient avec une partie du butin.
En septembre 1718, il rencontre Barbe Noire avec qui il s'allie pour une beuverie qui durera quelques semaines. Fin Octobre, il se dirige vers New York.
Du coté de Cuba, il attaque un navire Français devant opposer peu de résistance, il décide de prendre la fuite. En effet, c'était un puissant navire de guerre ! Son équipage l'accuse de lâcheté et finalement l'abandonne dans un petit bateau volé. Quelques pirates lui restent fidèle et l'accompagnent.
Ne désespérant pas il continua ses activités, il reconstruisit sa flotte en capturant deux petits bateaux.
Alors qu'il se trouve à la baie du Honduras, un cyclone saccage ses navires. Presque tout son équipage est noyé. Il s'échoue en compagnie d'un autre marin sur une petite île de pêcheurs. Ils attendent qu'un bateau viennent les sauver.
Manque de chance, son sauveteur se trouve être l'ancien pirate, Capitaine Holford, qui le connaissait bien. Ils sont emprisonnés et envoyés aux autorités de Port Royal.
Reconnu coupable à l'issu de son procès, ils sont tous deux pendus à Gallows Point (Port Royal, Jamaïque).

Vanlamm, William (16 ? - ? ) :

Corsaire Hollandais au service de l’Angleterre et de la France.
En 1692, il sema la terreur dans les Antilles en s'attaquant aux vaisseaux et aux ports espagnols de l'Amérique Centrale.

Vence, Jean Gaspard de  (1747 - 1808) :


Corsaire né à Marseille, fils d'un modeste capitaine marchand, il deviendra contre-amiral de la marine française et préfet maritime de Toulon.
Il appartenait à la loge Les Amis Réunis d’Auxerre.
Promu à l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis.
Corsaire redoutable aux Antilles sur Le Tigre, de 1776 à 1778, lors de la guerre d’indépendance américaine.
Il combattit aux côtés de d’Estaing avec lequel il s’empara brillamment de la Grenade.
Respecté pour ses connaissances du métier de marin et pour sa droiture et sa loyauté, ce n’est que sous la révolution qu’il y aura reconnaissance de ses mérites.
Il sera attaché successivement au port de Lorient, Brest et finalement celui de Toulon.
Alors que Toulon est affamé, il attaque le 2 avril 1794, en tant que Commandant du Dusquesne, 3 vaisseaux anglais bloquant l'entrée de Toulon, pour permettre l'arrivée d'un convoi chargé de vivres et d'approvisionnement. Cette action lui vaudra ses étoiles de contre-amiral le 16 novembre 1794.
Nommé Commandant des armes, le 11 juillet 1797.
Il prépare la campagne d’Égypte, mais en froid avec le pouvoir, il est mis à la retraite en 1803.

 

Verney, Francis (Sir) (1584 - 1615) :

Pirate anglais. On dit de lui que c’était un vaillant anglais. Protestant et farouchement anti-espagnol, il vint demander asile politique à Alger quand l'Angleterre sous Jacques 1er (roi catholique) signa la paix avec l'Espagne en 1604 à Londres sur le dos de l'Algérie. Dès 1607 il rejoint , suite à un différent sur son héritage, les corsaires barbaresques musulmans.
Il se converti à l'Islam.
Il tombe entre les mains de pirates siciliens et meurt après 2 ans d'esclavage en tant que galérien pour avoir oser se convertir à l’Islam.

Von Luckner, Félix Graf (Comte)
dit Seeteufel (diable de la mer) (9 juin 1881 – 13 avril 1966) :

Corsaire allemand petit fils du Maréchal de France Nicholas Von Luckner, guillotiné sous la Révolution.
Devenu célèbre car il est probablement le dernier corsaire.
Né à Dresde dans une famille aristocratique. Il s’enfuit tout jeune de chez ses parents, mauvais élève turbulent et totalement indiscipliné, il commença sa carrière maritime sous un faux nom de "Phylax Lüdecke" et le surnom de "Filax" comme matelot léger à bord d’un grand voilier de commerce russe
En 1917, il naviguât dans le Pacifique sud à bord de son vaisseau corsaire, un trois-mâts, le Seeadler.
Il avait quitté l’Allemagne en décembre 1916 avec pour mission d’attaquer, piller et couler le maximum de cargos alliés à travers le monde.
Il captura 14 navires marchands dans l’Atlantique et 3 dans le Pacifique. Il y eut parfois des victimes à cause de quelques tentatives de fuites mais tout ce qui était récupérable à bord l’était, puis les équipages et passagers se retrouvaient soignés et emprisonnés à bord du Seeadler jusqu’à ce qu’il soit possible de les libérer.
Le Seeadler fit naufrage le 2 août 1917 sur l'atoll de Mopélia, dans l’ouest de la Polynésie, à cause d’un grand raz-de-marée de 8 mètres ayant soudain projeté le navire à la côte. Mais beaucoup d’historien réfute cette explication en disant que le corsaire s’est simplement trompé d’endroit pour mouiller l’ancre de son bateau…
Il gréa un canot à moteur de 6 mètres de long et le pourvu d’une mitrailleuse. Le 23 août 1917, le bateau nommé Kronprinzessin Cecilie (Princesse Cecilie) prit le large. Après un passage sur un navire américain (reconnu il dût fuir), il fut fait prisonnier en décembre 1917 sur la route des Fidji et vécut la fin de la guerre dans un camp de prisonniers néo-zélandais.
A la fin de la guerre il utilisa sa popularité pour publier plusieurs livres. Le titre de son livre le plus important est « Seeteufel ».
Lors de la seconde guerre mondiale, il s’opposa au régime des Nazis plusieurs fois et en public. Il fut condamné à mort vers la fin de la deuxième guerre mondiale par le gouvernement allemand. Il mourut à Malmö, où il vivait avec sa femme suédoise.

Walsh, Phillip (1666 – septembre 1708) :

Né à Dublin, Irlande.
Marié à Anne White, ils eurent dix enfants dont François Jacques Walsh, fait 1er comte de Serrant par lettre patente du roi Louis XV de 1754.
Il émigre en France avec son père et s'établit à Saint-Malo vers 1685.
Il devint un très bon capitaine corsaire dans les eaux des îles britanniques.
De 1691 à 1708, il fut capitaine de 11 navires malouins, dont 6 corsaires.
Avec ses navires le Rubis (56 canons) et le Diligent (50 canons), il ira jusque dans l’Océan Indien.
Recruté par Beauvais Le Fer pour commander le vaisseau le Curieux pour la première expédition de Moka, il parti de Brest en janvier 1708 et mourut en mer courant septembre.

Wichmann, Hennig (1370 - 1401) :

Compagnon de Klaus Störtebeker, Gödeke Michels et Magister Wigbold.
Pirate scandinave. L'un des dirigeants du Likedeeler ("Ceux qui pratiquent le partage égalitaire"), association d'anciens des Vitalienbrüder ("Frères de Victuailles") communauté de pirates.
Aves ses compagnons il navigua à bord de navires rapide sur laMer Baltique et la Mer du Nord. Préférant la non-violence, ceux qui ne s'étaient pas opposés à eux n'étaient généralement "que" jetés par dessus bord.

Wigbold, Magister (1365 - 1402) :

Pirate Allemand. Son vrai nom est inconnu.
Compagnon de Klaus Störtebeker, de Gödeke Michels et de Hennig Wichmann.
L'un des dirigeants du Likedeeler ("Ceux qui pratiquent le partage égalitaire"), association d'anciens des Vitalienbrüder ("Frères de Victuailles") communauté de pirates.
Aves ses compagnons il navigua à bord de navires rapide sur laMer Baltique et la Mer du Nord. Préférant la non-violence, ceux qui ne s'étaient pas opposés à eux n'étaient généralement "que" jetés par dessus bord.
Ayant passé sa jeunesse dans un monastère il y reçu une instruction complète et diverse. Un jour (on n’en connaît pas la raison) il aurait été expulsé de ce moastère et serait probablement devenu étudiant à Oxford.
Il est souvent décrit comme le Cerveau du groupe de Pirates.
Il préfère négocier une reddition et ainsi réduire les pertes.
Exécuté sur la Grasbrook à Hambourg.

Woodes, Rogers (1679 – 16 juillet 1732) :

Corsaire anglais, né à Bristol.
Il devint matelot, puis marchand.
Au cours de la période comprise entre 1708 et 1711, il a été affecté à la tête d'une expédition de corsaires avec deux navires, le Duke et le Duchesse. Il choisit William Dampier comme navigateur.
Le 2 février 1709, il lâche l’ancre à Mas a Tierra après d'interminables mois en mer. L'île est riche en nourriture, eau fraîche, animaux de tous types etc. Il rencontra alors une créature mi-homme, mi-animal, avec une barbe longue jusqu'à la poitrine et vêtue de peaux de chèvres mal tannées et puantes : Alexander Selkirk, marin écossais, bloqué sur cette île durant 4 ans. Le légende de Robinson Crusoé naît.
Il pille les colonies espagnols le long des côtes du Pérou et éradique tous les navires castillans qu’il rencontre.
Le 6 février 1718, il est nommé, par le Roi George Ier, Capitaine, Général et Gouverneur en Chef sur les terres et autour des Îles des Bahamas. En effet tous les gouverneurs (ou presque) gérant individuellement les îles sont corrompus et facilite la vie aux pirates.
James Bonny (mari d’Anne Bonny) devient son informateur.
La même année Barbe Noire, capture son fis et demande une rançon : des médicaments.
Il a joué un rôle majeur dans l’éradication de la piraterie dans les Caraïbes grâce à l’utilisation combinée de pardons royaux et de forces militaires. Ceux qui reste dans la piraterie (environ une dizaine) le craigne et le haïsse.
Finalement il retourne en Angleterre en 1721, mais revient aux Bahamas dès 1729 en tant que nouveau commandant général.
Il mourra à Nassau.

Worley, Richard (16? - 17 février 1719) :

Corsaire Britannique.
Il débuta son métier en septembre 1718 à New York avec une petite embarcation et un équipage de huit hommes.
Puis sur les côtes de la Caroline du Nord.
Le Phoenix se mit à le poursuivre, mais il réussi à s’échapper. Il s’arrêta environ 6 semaines aux ïles Bahamas, captura un brigantin et hissa ses couleurs : le drapeau avec la tête de mort !
Les membres d’équipage doivent faire le vœu de lutter jusqu’à la mort plutôt que de se rendre !
Alors qu’il arrive du coté de la Virginie, le gouverneur informé de sa présence envoit 4 navires de guerres à sa poursuite. Arrivés à l'embouchure du port de Jamestown, Worley tente de bloquer le port, mais par inadvertance (?) piège son propre bateau, qui fut facilement maîtrisé. Mais selon leur vœu ils refusèrent de se rendre et l’ensemble de l’équipage fut exécuté. Certain disent que Worley fut épargné mais condamné à mort dès le lendemain de sa capture et pendu.